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DEMAIN A LA UNE | ARTICLE – 2 Min

Les bâtiments deviennent plus efficaces – mais pas assez rapidement

Dans cet article

    Cet article a été rédigé par Fotis Chatzimichalakis et Luciano Lilloy d’Impax Asset Management. Impax est un gestionnaire d’actifs spécialisé qui investit dans les opportunités offertes par la transition vers une économie plus durable. Impax est gestionnaire délégué de fonds BNP Paribas.

    Les bâtiments génèrent 40% des émissions mondiales de CO2 et représentent plus de 30% de notre consommation énergétique globale. Rendre bureaux et maisons plus économes en énergie est donc essentiel pour atteindre les objectifs climatiques, d’autant plus que l’environnement bâti continue de s’étendre.

    Des progrès ont été réalisés: entre 2010 et 2022, l’intensité énergétique moyenne des bâtiments à l’échelle mondiale a diminué de 14%. La réglementation a contribué à faire avancer les choses, les règles d’efficacité énergétique s’appliquant à une proportion croissante de biens immobiliers commerciaux et résidentiels. Les nouveaux bâtiments sont construits selon des normes d’efficacité plus élevées exigées par gouvernements et occupants.

    Améliorer plus rapidement l’efficacité énergétique

    Toutefois, pour que l’immobilier au niveau mondial s’aligne sur les scénarios de zéro émission nette, le rythme d’amélioration de son efficacité énergétique doit s’accélérer. La modernisation des bâtiments existants – qui consomment près de 55 % de l’électricité mondiale et qui vont pour la plupart être utilisés pendant des décennies – avec de nouvelles technologies sera essentielle. Par exemple, la Environmental Protection Agency des États-Unis estime que les bâtiments américains gaspillent environ 30 % de l’énergie qu’ils consomment.

    Les systèmes d’éclairage et de chauffage, de ventilation et de climatisation (CVC) ne sont remplacés que tous les 15 ans ou plus, alors même que les systèmes plus récents peuvent entraîner des réductions significatives des émissions de CO2 – et des économies de coûts – en particulier dans les régions aux climats extrêmes.

    Des logiciels de « bâtiment intelligent » et l’IA feront partie de la solution

    Les solutions basées sur des logiciels de « bâtiment intelligent » peuvent aider à optimiser ces systèmes en exploitant des données pertinentes sur la consommation d’énergie et les tendances actuelles, ce qui permet aux propriétaires de bâtiments de surveiller et de réduire leur utilisation. Dans certains cas, des capteurs permettent de suivre la consommation dans divers réseaux avec plus de précision, et des logiciels basés sur l’intelligence artificielle peuvent aider à identifier les situations et domaines dans lesquels le gaspillage se produit, permettant ainsi aux gestionnaires de parcs immobiliers d’identifier les opportunités d’économie d’énergie.

    Les éclairages LED, qui peuvent être suivis individuellement, constituent un exemple de la manière dont les bâtiments peuvent être rendus « plus intelligents ». Lorsqu’elles sont connectées au cloud, les lampes LED – qui sont plus efficaces que les autres types d’éclairage – peuvent être configurées pour minimiser la consommation d’énergie. Alors que la moitié de l’éclairage aux États-Unis utilise encore des technologies anciennes, on estime que le passage aux systèmes LED pourrait entrainer des économies annuelles de 28 milliards de dollars.

    Les systèmes intelligents pourraient permettre de faire d’importantes économies aux propriétaires et locataires, et contribuer à les protéger de la volatilité des prix de l’énergie. La révolution de la rénovation est en tout cas bien amorcée: en 2022, les propriétaires et gestionnaires de parcs immobiliers ont dépensé environ 73 milliards de dollars en logiciels et services pour bâtiments intelligents au niveau mondial, et ce marché devrait croître de près de 16 % par an pour atteindre plus de 303 milliards de dollars d’ici 2032.

    On voit donc à quel point el marché regorge d’opportunités pour les entreprises qui peuvent contribuer à libérer le potentiel de gains d’efficacité considérables et à mieux aligner le secteur du bâtiment sur les objectifs mondiaux de zéro émission nette.

    Avertissement

    Veuillez noter que les articles peuvent contenir des termes techniques. Pour cette raison, ils peuvent ne pas convenir aux lecteurs qui n'ont pas d'expérience professionnelle en matière d'investissement. Les opinions exprimées ici sont celles de l’auteur à la date de la publication, sont fondées sur les informations disponibles et sont susceptibles de changer sans préavis. Les équipes de gestion de portefeuille peuvent avoir des opinions différentes et prendre des décisions d’investissement différentes pour différents clients. Le présent document ne constitue pas un conseil en investissement. La valeur des investissements et les revenus qu’ils génèrent peuvent évoluer à la baisse comme à la hausse, et les investisseurs sont susceptibles de ne pas récupérer leur investissement initial. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Les investissements sur les marchés émergents ou dans des secteurs spécialisés ou restreints sont susceptibles d'afficher une volatilité supérieure à la moyenne en raison d'un haut degré de concentration, d'incertitudes accrues résultant de la moindre quantité d'informations disponibles, de la moindre liquidité ou d'une plus grande sensibilité aux changements des conditions de marché (conditions sociales, politiques et économiques). Pour cette raison, les services de transactions de portefeuille, de liquidation et de conservation pour le compte de fonds investis sur les marchés émergents peuvent être plus risqués. Les actifs privés sont des opportunités d'investissement qui sont absentes des marchés publics, comme les bourses de valeurs mobilières. Ils permettent aux investisseurs de s’exposer de manière directe à des thèmes d'investissement à long terme et donnent accès à des secteurs ou industries spécialisés, comme les infrastructures, l'immobilier, le private equity et d'autres solutions alternatives difficilement accessibles via des moyens traditionnels. Les actifs privés doivent toutefois faire l’objet d'une approche rigoureuse en raison d'un niveau d'investissement minimum souvent élevé, d’une complexité accrue et d'une forte illiquidité.
    Risque lié à la prise en compte de critères ESG : l'absence de définitions et de labels communs ou harmonisés concernant les critères ESG et de durabilité au niveau européen peut entraîner des approches différentes de la part des sociétés de gestion lors de la définition des objectifs ESG. Cela signifie également qu'il peut être difficile de comparer des stratégies intégrant des critères ESG et de durabilité dans la mesure où la sélection et les pondérations appliquées à certains investissements peuvent être basées sur des indicateurs qui peuvent partager le même nom mais ont des significations sous-jacentes différentes. Lors de l'évaluation d'un titre sur la base de critères ESG et de durabilité, la société de gestion peut également utiliser des sources de données fournies par des prestataires de recherche ESG externes. Compte tenu de la nature évolutive de l'ESG, ces sources de données peuvent pour le moment être incomplètes, inexactes ou indisponibles L'application de normes de conduite responsable des affaires ainsi que de critères ESG et de durabilité dans le processus d'investissement peut conduire à l'exclusion des titres de certains émetteurs. Par conséquent, la performance du FCP peut parfois être meilleure ou moins bonne que la performance d’OPC dont la stratégie est similaire.

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